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Article scientifique

“When our words are put to paper.” Heritage documentation and reversing knowledge shift in the Bering Strait region.

Igor Krupnik

Krupnik, I. (2005). “When our words are put to paper.” Heritage documentation and reversing knowledge shift in the Bering Strait region. Études/Inuit/Studies, 29(1-2), 67-90. https://doi.org/10.7202/013933ar

The paper examines the relationship between indigenous knowledge and heritage documentation efforts generated by scientists and other forms of local activities that work in strengthening indigenous cultural identity and tradition. As the studies in indigenous heritage and environmental knowledge have become one of the fastest-growing fields in northern cultural research, there is tough competition for limited resources and, even more, for the time, goodwill, and attention of northern constituencies. Scholarly projects in heritage and knowledge documentation represent just one stream within today’s public efforts, though an important and visible one. Those projects do have an impact in local communities; but such impact is often subtle, circumstantial, and may not be sustainable when left standing on its own. Local knowledge, very much like active language, relies primarily on oral transmission, family ties, community events, and subsistence activities. As long as those prime channels of cultural continuity are working, “our words put to paper”—knowledge and heritage sourcebooks, school materials, and catalogs—should be regarded as long-term cultural assets that may play a crucial role in the transformed northern societies of today and of tomorrow.
L’article étudie la relation entre les savoirs autochtones et les efforts de documentation du patrimoine générés par des scientifiques et d’autres formes d’activités locales qui travaillent à renforcer l’identité et la tradition culturelle autochtones. Alors que les études sur le patrimoine autochtone et les savoirs environnementaux sont parmi les champs de recherche en culture nordique les plus rapides à s’être développés, la compétition est rude pour des resources limitées et, plus encore, pour le temps, la bienvaillance et l’attention des circonscriptions du nord. Des projets scientifiques sur le patrimoine et la documentation des savoirs ne représentent qu’un courant parmi l’effort public actuel, mais il est important et visible. Ces projets ont bien un impact sur les communautés locales ; toutefois un tel impact est souvent subtil, indirect et n’est sans doute pas viable une fois abandonné à l’auto-gestion. Les savoir locaux, tout comme les langues vivantes, reposent principalement sur la transmission orale, les liens familiaux, les évènements communautaires et les activités de subsistance. Aussi longtemps que ces canaux principaux de continuité culturelle fonctionnent, «nos mots transcrits sur papier» — les livres sources des savoirs et du patrimoine, les documents scholaires, et les catalogues — doivent être considérés comme des avoirs culturels à long terme qui jouent et joueront peut-être un rôle essentiel dans les sociétés nordiques transformées d’aujourd’hui et de demain.

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